Merci à Ana, de m’avoir signalé ce monsieur…
Il a été durant sa vie photographe à l’Huma, etc… bref, au PCF…
Une fois que ça est dit, j’aime beaucoup ce que je perçois de ce monsieur non seulement au travers des photos, de certains des titres auquel il rajoute des commentaires militants, et de cette façon de ne jamais lâcher l’affaire.
En plus, il a beaucoup photographié le travail, avec un parti pris très clair… Je me suis alors demandé qui photographie le travail comme ça, aujourd’hui?
Peut-on encore aller sur les chantiers, dans les usines photographier le travail ?Qui plus est si on se place ouvertement sur un plan militant…
Extrait d’un article
Alors qu’il est photojournaliste à L’Humanité (à la rubrique Front du travail), Bloncourt croise par hasard Robert Capa. “Je photographie la guerre pour mieux la dénoncer me dit-il. Cette rencontre furtive fut décisive pour moi. Capa allait sur les terrains d’opérations pour mieux combattre la guerre. Je décidai d’aller dans les usines et les bidonvilles pour mieux dénoncer la misère”. Il rompt alors avec les habitudes de la presse de l’époque qui publie des clichés anonymes de “travailleurs en rang d’oignons”. Il impose à la rédaction de nouvelles prises de vues montrant des visages, des mains, des hommes en train de travailler, des conditions de vies.
Il regarde, observe, se rend sur place, prend des risques et témoigne, dénonce par l’image.
L’ensemble de cet article est là
Et pour tout savoir son blog (mal foutu, mais bon… 🙂 )