Je ne l’ai toujours pas vu, mais dans mon billet de la dernière fois j’avais des doutes, mais ça se confirme au travers de deux articles
Le premier
« Bande de filles » : safari sur la Croisette”
Extrait
Verdict : Raté. Maladroit. Ennuyeux. En fait j’ai trouvé que tout sonnait faux : la manière dont l’héroïne Marieme intègre la bande, la scène où les quatre filles « agressent » une vendeuse qui les surveille de trop près, celle ou « Vic » rackette une collégienne, le passage où elle menace la patronne de sa mère ou quand elle devient dealeuse (c’est quoi cette tenue funky ? pas très discret quand même…). Franchement je n’y ai pas cru une seule seconde. Tout sonnait fake, un peu comme dans une sitcom du genre Hélène et les garçons (belles lumières pastels, propos mesurés, violence édulcorée…) – et je ne parle même pas des seconds rôles masculins, tellement grossiers et clichés (le frère ou le mac croquemitaines qui n’ont aucune épaisseur et dont la seule fonction et de menacer le personnage principal).
L’article http://lesensdesimages.com/2014/10/23/bande-de-filles-safari-sur-la-croisette/>
« Bande de filles » : un Pariah républicain
L’article est passionnant, même si il y a un petit côté, presque universitaire, il nous fait la totale..
J’aime tout particulièrement la fin qui donne le coup de grâce:
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Si Sciamma s’ennuie de ne pas être oppressée et veut faire de l’analyse multidimensionnelle d’oppressions, je lui propose d’utiliser son privilège à bon escient :
– de s’associer à un réalisateur réellement engagé pour réaliser un film sur les violences infligées aux mineurs étrangers, femmes et hommes, contraints par l’Etat français de subir un examen du corps pour que soit évalué leur âge.
– d’activer ses réseaux afin que le film Dear White People ait accès aux salles de cinéma – on n’en prend étonnamment pas le chemin – et que les afro-descendants de l’industrie cinématographique aient accès à la presse pour accompagner sa distribution.
L’intégralité de l’article est là http://indigenes-republique.fr/59061/